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Tiens, je vais faire de même ! Et je l'appellerai Rossinante, pour donner le ton.

On pourra faire la course.

Comme mentionné dans le sujet de l'atelier #05 (c'est bien ça ?), j'ai "lu" L'autre fille d'Annie Ernaux avant-hier. Livre audio emprunté à la médiathèque (j'aime bien me faire un livre audio de temps en temps, ça me repose les yeux ; dommage que le catalogue de ma bibliothèque de quartier ne soit pas plus fourni). Et c'était pas mal du tout.

@Andromède: tu passerais ti pas l'agrégation d'espagnol que je devrais bientôt tenter ?

Ad Patres: En effet ! J'ai d'ailleurs bien du mal à me remettre au travail depuis les écrits. Tu la tentes aussi ou tu penses t'y mettre l'an prochain ?
Dans tous les cas bon courage et bienvenue au club

Bon courage à toutes les deux !
De mon côté, je suis passée à Sous un ciel qui s'écaille de Goran Petrovic, un auteur serbe assez réputé. Très fantaisiste-absurde, mais j'aime beaucoup.

Je me lance dans un gros travail de réflexion sur la poétique, avec comme point de départ les études de Bachelard ( Psychanalyse du feu, L'eau et les rêves, L'air et les songes et La terre et les rêveries ). La lecture que j'en avais été assez ancienne. Postuler que la source d'une poétique, d'un style, est à rechercher dans le lien que l'être entretient avec un élément ( le feu, l'eau, l'air et la terre ), me paraît très pertinent. C'est une espèce de méditation présocratique, réalisé de manière méthodique et rigoureuse, assez inhabituelle - donc intéressante.

Je viens de finir "Veuve noire" de Michel Quint.
(Et au passage je me dis que de 1, ma mère me conseille toujours des livres chouettes, et de 2, je recommence à réussir à me concentrer pour lire... Je me demande si le traitement que j'ai commencé pour mes problèmes de santé n'est pas un traitement miracle. )

C'est une bonne nouvelle, ça !
J'avais lu Effroyables jardins il y a trèèèès longtemps, j'avoue que je ne m'en souviens plus beaucoup. Mais j'adorais la couverture, étrangement.
De mon côté, je suis passée à Sous un ciel qui s'écaille de Goran Petrovic :

Citation :

Kraliévo, petite ville serbe. Sous sa voûte étoilée, l’« Uranie » attire une faune bigarrée : malfrats, artistes ratés, exhibitionnistes, confiés aux bons soins du projectionniste Bonitch et d’un perroquet baptisé Démocratie. Guerres, communisme, dictature – ce drôle de cinéma a survécu aux folies de l’Histoire, jusqu’à cet après-midi de mai 1980, celui de la dernière séance… Avec cette fable savoureuse menée tambour battant, l’Emir Kusturica des lettres serbes signe un portrait cocasse en diable de la nature humaine et de l'(ex-)Yougoslavie.

Mais je l'ai bientôt fini. Va savoir avec quoi j'enchaînerai. x)

Un peu que c'est une bonne nouvelle! Mais tu sais qu'en plus... mon remède miracle là (je l'observe pour l'instant, je peux pas le prendre autant que je voudrais, j'attends le matos pour)... il est à peu près capable d'améliorer la santé de tout le monde...?
Maladies chroniques, cardiaques, tonus musculaire, insomnies, dysménorrhée, cicatrisation, problèmes de dos, probablement migraines, performances sportives, récupération de blessures (genre... les pauvres petites danseuses qui se blessent le genou... tout ça...), dépression, troubles de la concentration... et j'en passe et des meilleures...
C'est fou non...?
(Voui j'écris tout petit parce que c'est hors-sujet.... )

C'est une bonne technique
Alors sinon j'ai lu un recueil de nouvelles vraiment pas mal : Contes carnivores de Bernard Quiriny, et là j'ai enchaîné sur Longtemps, je me suis couché de bonne heure de Jean-Pierre Gattégno. Sujet casse-gueule s'il en est, j'ai hâte de voir si c'est réussi ou non :

Citation :

u terme des nombreux déboires qui ont marqué son existence de raté exemplaire et de délinquant bas de gamme, Sébastien Ponchelet est devenu manutentionnaire dans une prestigieuse maison d’édition parisienne. Il y découvre un jour un manuscrit égaré qui commence par la phrase “Longtemps je me suis couché de bonne heure”…, ces huit mots vont changer sa vie.
Avec cette variation originale sur la création et sa réception, mais aussi sur le désir et l’inhibition, Jean-Pierre Gattégno rend à la littérature et à ses lecteurs le plus roboratif des hommages.

Je ne connais pas du tout l'auteur, donc à plus forte raison pas le livre, mais son titre n'aurait-il pas un rapport avec Proust ? ( le début de A la recherche du temps perdu )

Sinon, la citation que tu en donnes fait diablement penser à une influence psychanalytique de l'auteur, c'est le cas ?

Si si, il y a un grand hommage à Proust dans ce bouquin. En revanche, j'ai pas vu de grande influence psychanalytique, peut-être à la limite dans la question du pouvoir des mots, des portes qu'ils ouvrent, etc., mais on peut profiter de la réflexion sans passer par ce biais-là. En tout cas, c'est pas un livre parfait, mais je l'ai trouvé très sincère et plus subtil que ce que j'ai lu sur le même sujet.

Actuellement, j'en suis à peu près aux deux cinquièmes du Cimetière de Prague, de Umberto Eco. D'aucuns le considèrent comme un de ses meilleurs, je ne saurais me prononcer avant de l'avoir terminé, mais en tous cas ce n'est pas son pire, ça c'est certain (L'Île du jour d'avant était assez soporifique et laborieux, entre autres). Il s'agit d'une fresque historique couvrant la seconde moitié du XIXème siècle en Europe, dans laquelle tous les personnages et événements sont réels (quoique romancés), à l'exception du narrateur, ce qui met en lumière cette partie spécifique de l'histoire, au travers du récit de sa vie. Pour moi qui n'ai pas particulièrement été assidu dans cette matière scolaire, sa manière de raconter l'histoire la rend intéressante. Et comme elle est centrée sur l'Italie, il s'agit aussi d'événements historiques que l'on n'aura de toute façon au mieux qu'effleuré en cours. En tous cas pour le moment, c'est plutôt engageant. Espérons que je ne sois pas déçu à la fin.

Si jamais tu y penses/es inspiré, je serais très très curieuse de savoir ton avis lorsque tu auras terminé ta lecture, LeRêveur. Je l'ai lu il y a quelques années et j'en ai gardé une impression plutôt mitigée-ambigue.

Sinon, je lis présentement Les Jardins de Kensington de Rodrigo Fresan.

Citation :

Peter Hook, auteur de best-sellers pour enfants, raconte en une nuit à son petit garçon l'histoire de Sir James Matthew Barrie, l'auteur de 'Peter Pan'. Mais, en double maléfique de Barrie, Peter Hook met en scène sa propre vie à l'époque des Swinging Sixties, des Beatles et des beatniks, et celle de son jeune personnage, Jim Yang, qui voyage dans le temps pour ne pas grandir.

Je n'en suis qu'au début et ça a l'air bizarre comme ça, mais j'accroche bien pour l'instant. Le style me remue beaucoup, en fait

J'ai lu "L'herbe des nuits" de Patrick Modiano, pour découvrir l'univers de cet auteur, et je n'ai pas été déçue. On suit le narrateur dans une sorte de rêve éveillé, sa déambulation dans Paris et dans ses souvenirs pour tenter de comprendre la disparition d'une personne qu'il a connue...mais ce n'est pas vraiment un livre qui se raconte je crois...en tout cas je vous le conseille.

Bon, j'ai finalement un peu bugué sur Fresan. Entre temps, j'ai lu des polars (bah quoi ? ), un roman historique vraiment pas mal (Deux amantes au caméléon de Francine Prose). Et là je viens de terminer Profondeurs de l'auteur suédois Henning Mankell, qui me laisse assez perplexe, mais dans le bon sens du terme, je crois...

J'ai pas encore réussi à accrocher à un Modiano, faudrait peut-être que j'essaie ce titre-là, Lilblue !