| | Atelier #00 : Un texte qui vous ressemble | |
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+8Chat Bleu Diatribe Liblue Ad Patres Diogène Elfinea Aziraphale Alphonsine 12 participants | |
Auteur | Message |
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Elfinea Duvet
Messages : 97 Date d'inscription : 04/03/2015 Age : 33 Localisation : Donjon de Naheulbeuk
| Sujet: Re: Atelier #00 : Un texte qui vous ressemble Dim 8 Mar - 16:57 | |
| Ad : Je me prêterai volontiers au jeu mais j'ai déjà deux textes en attente ! (La suite de l'histoire que j'ai mise ici et l'histoire pour le 1er atelier). Alphonsine : Je suis d'accord, et ce sera un peu plus constructif quand les premiers textes seront postés dans le 1er atelier. | |
| | | Chat Bleu Petite plume
Messages : 64 Date d'inscription : 01/03/2015 Age : 30
| Sujet: Re: Atelier #00 : Un texte qui vous ressemble Mer 11 Mar - 14:35 | |
| C'est parti... Bon, je prendrai le temps de lire les autres quand je reviendrai dans un lieu où mon temps sur internet n'est pas compté ^^
La vie des hirondelles est faite de voyages et d'arcs aériens. L'ivresse d'un coup d'aile et d'une volte-face… Dans l'air vibrant de la fraîcheur du soir et des idées rêveuses du crépuscule… Il y a le ciel, il y a le sol, et l'horizon qui toujours fuit, immobile et serein… Et il y a la danse des oiseaux. Regardez-vous la danse des oiseaux ? Il y a des rires qui dansent, aussi, des rires qui dansent avec la pluie et le soleil, des rires qui dansent, qui dansent… Il y a le vent qui renverse et caresse, le vent ivresse insouciante de l'air ! Le vent…
Puis la nuit, la nuit timide, la nuit amie, enveloppe le monde abandonné par l'insolent soleil qui veut tout le jour le ciel pour lui tout seul. Et dans la nuit les rires plus librement s'envolent, la nuit les rires sont des oiseaux. Non, pas des oiseaux ; des chauves-souris, qui imitent les hirondelles au milieu des étoiles.
Et le silence… le silence d'un instant adouci de folie, comme un sourire qui ferait taire le monde pour écouter les arbres vivre… | |
| | | Babeloregon Duvet
Messages : 10 Date d'inscription : 06/03/2015
| Sujet: Re: Atelier #00 : Un texte qui vous ressemble Jeu 12 Mar - 20:09 | |
| Bon, bon, bon, voilà...
Les petites lâchetés En piqué, lâchers de lest. On s’est laissé plomber C’est à n’y pas croire Jeter les restes Effrois.
Comme une bécasse, Se tirer loin des cancans. Mais c’était la chasse, Hallali des jours de foire. Tous ces carcans Sont trop étroits.
Vraiment rien d’impérial, Personne n’y échappe. Chacun son tour, c’est fatal, Entre le fromage et la poire. Ironies de ball trap Vanités en buffet froid.
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| | | Andromède Duvet
Messages : 19 Date d'inscription : 08/04/2015 Age : 33 Localisation : Lyon
| Sujet: Re: Atelier #00 : Un texte qui vous ressemble Ven 10 Avr - 22:04 | |
| Comme aujourd'hui j'étais coincée dans une salle de conférences particulièrement ennuyeuses, je me suis attelée à ce petit atelier. Je ne sais pas si ça correspond exactement à la consigne, mais peut-être que ce qui ne correspond pas tout à fait à la consigne me ressemble ? Auquel cas j'ai à la fois raison et tort de le poster ici - Spoiler:
« Faites entrer la voisine ! »
Les portes s'ouvrirent et Mme Berthier s'avança timidement jusqu'à la barre. Elle croisa, un peu gênée, le regard de sa jeune voisine sur le banc des accusés et baissa les yeux. Le procureur l'apostropha : « - Mme Berthier, vous vivez bien au 321 Rue de la 3è Guerre à Punis ? - O… oui monsieur – répondit-elle d'une voix chevrotante - Certifiez-vous sur l'honneur être voisine de Mlle Truc, ici présente ? - Oui monsieur. - Bien. Vous affirmez l'avoir vue – et ce, à plusieurs reprises – pratiquant chez elle des actes répréhensibles. Pouvez-vous nous répéter ce que vous avez vu ? - Eh bien… une fois, la semaine dernière je crois, elle a fait tomber un stylo devant moi en courant derrière son bus ! Enfin, j'ai supposé que c'était un stylo, je n'en ai jamais vu évidemment. Mais euh… ça ressemblait au dessin de la circulaire d'objets interdits qu'on a reçue dans nos boîtes aux lettres en janvier… - Poursuivez madame. - Et euh… quand je suis allée lui emprunter du sel une fois, j'ai vu le coin d'un livre dépasser de sous le lit. Et dans la poubelle, il y avait un papier froissé ! » Mme Berthier se tut alors et le juge prit la parole pour s'adresser à l'accusée : « Mademoiselle Truc, vous êtes aujourd'hui accusée de lecture récidivée, y compris dans des lieux pubics, de tentative d'enrichissement personnel avec préméditation, d'écriture en bande organisée, de détention illégale de livres et de trafic de papier, ainsi que de complot contre notre bien aimé gouvernement. Tous ces crimes sont passibles d'une peine de prison à vie. Que plaidez-vous ? » L'avocat se leva, regarda lentement l'assemblée : « Ma cliente plaide coupable, M. le juge. »
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| | | Frederic Leblog
Messages : 1 Date d'inscription : 08/06/2015
| Sujet: Re: Atelier #00 : Un texte qui vous ressemble Lun 8 Juin - 22:00 | |
| Un cas à graver. C’est un grand…truc ? Comment dire… c’est là. Voilà ; c’est là. Immobile, posé içi et pas ailleurs. Depuis quand ? A vrai dire, peu importe, l’essentiel pour le moment c’est qu’il soit là. Il y a bien des fois où on le distingue à peine, peut-être dissimulé derrière un petit nuage de brume qui tarderait à se dissiper mais, quoi qu’il arrive, on sait qu’on le retrouvera là. Parce que c’est ainsi. Ça ne parle pas, ou très peu et pas à tout le monde. Non pas qu’il pêche par excès de vanité, non… mais il faut d’abord qu’il entende. Ensuite, il faut savoir écouter. Réunir ces deux conditions est peut-être le plus difficile pour l’atteindre. Simplement pour comprendre qu’il est là…et ailleurs. Oh, il voudrait bien être capable de tout entendre mais, en dépit de tous ses efforts, il n’en est tout simplement pas fichu. C’est dommage, parce que je suis sûr qu’il aimerait tout apprendre de tout le monde. Simplement parce que chacun pourrait ajouter une petite pierre à côté de lui, pour meubler ces espaces vides qui ne lui disent rien qui vaillent. Et ça ajouterait plein de nouvelles zébrures sur sa peau. C’est vrai, quoi ; rester perdu tout seul dans son coin, ça ne sert à rien. Pourtant, si vous le regardiez d’un peu plus près, vous comprendriez que chaque zébrure sur lui est le souvenir d’une rencontre qui l’a marqué au plus profond. Et regardez comme il est zébré, comme autant de foudres qui auraient gravé leurs traces ! Sa richesse est intérieure donc, bien blottie près du cœur, loin des griffures et des coups de crocs. Il protège ses trésors avec la détermination de l’inconscient qui pense se jouer à jamais des effets du Temps. Et une fois gravées en lui, ces marques l’améliorent un peu plus, enfin c'est ce qu'il espère. Par contre, ne vous attardez pas trop sur les fêlures qui, içi ou là, brisent les lignes. Ce sont là les rencontres qu’il aurait préféré ne pas faire. Mais quoi, on ne choisit rien quand on est planté quelque part sans pouvoir s’extraire de son indigence. Il convient dans ces cas-là de subir en silence. Ce qu’il fait avec résignation. Oh, il ne se plaint pas, mais c’est peut-être pour ça qu’il est ailleurs. De la sorte, plus besoin de s’encombrer de…ça. Et tout devient plus simple, le vent l’emporte quelque part pour lui montrer de ces merveilles qu’il ne pensait jamais trouver : diamants, topazes, rubis, émeraudes et puis l'or, si rare. Et il revient plus tard, fatigué mais heureux de ses improbables trouvailles. Alors, de nouvelles zébrures apparaissent à sa surface et elles colorent l’intensité de ces rencontres tant espérées, ou encore elles le brûlent. L’important, c’est que ce ne soit pas inutile, même si c’est parfois douloureux. Tout, mais pas le silence, pas le vide. Puis, les rencontres s’en vont, appelées par d’autres chants ou simplement désireuses d’amasser d’autres petits cailloux, quitte à s’en déchirer les poches. Alors, ça reste là, encore. Et puis ça repart ailleurs, en vols gracieux ou saccadés, c'est selon. Pendant ce temps, plein de monde tourne autour, le considère avec curiosité, dédain, un sourire aux lèvres ou l’œil sombre, ça dépend des jours. Mais, toujours, ce monde cherche la bonne longueur d’onde pour y graver quelque chose aussi, rien que par le magnétisme naturel d’une rencontre. Alors, le contact peut se faire et tout vibre à l’unisson. Ça fait comme une harmonie naturelle, une résonance qui ne se commande pas, qui se constate et dont il faut profiter tant qu’elle se prolonge dans l’air. Un bloc de marbre, finalement, pour entrer en contact avec lui, ce doit être un problème de longueur d’onde. Peut-être bien ça, oui. Voilà ; c’est là, tout simplement. Et il faut trouver la bonne longueur d’onde pour discuter avec. Vous voyez ; rien de bien compliqué finalement.
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| | | Alprazolam025 Duvet
Messages : 5 Date d'inscription : 28/04/2015 Age : 54 Localisation : Châtellerault
| Sujet: Re: Atelier #00 : Un texte qui vous ressemble Lun 8 Juin - 23:45 | |
| Certains mots sont imposés mais je ressens l'urgence de poster ce texte... alors que c'est impossible pour le moment. Les mots imposés ? espoir - chaîne - sac - unanime - enflammé - hématome - jeu - éclipse - tombeau - honnêtetéPochtron Encore un soir pourri d'alcool. Fidèle à ma sombre habitude, je suis rentré du boulot et je me suis rapidement servis un rhum coca. Le premier d'une trop longue série qui va me mener plus tard à un sommeil lourd, profond, sans rêve et sans cauchemar. Je sais trop bien que je creuse petit à petit, verre après verre, ce qui sera certainement mon tombeau. Mais... c'est le jeu ! J'ai apporté plus ou moins discrètement un vague sac à dos qui contient la nouvelle bouteille que je vais lourdement entamer ce soir. Cette bouteille de 1,5 litre qui va s'évaporer en 3 jours à peine. Celle qui va provoquer une éclipse entre mes paroles, mes pensées et mes actes. Celle qui va me permettre de livrer un discours enflammé sur un sujet qui me tient à cœur, mais pour lequel généralement je me contente de fermer ma gueule. Celle qui pourrait bien aussi me faire trébucher, m'écraser la tronche comme une grosse merde sur la carrelage de la cuisine, en ayant le lendemain comme seul souvenir de l'histoire qu'un énorme hématome violet sur l'épaule et quelques meubles en piteux états. L'avis contre moi est unanime. Et je ne blâme personne. L' honnêteté m'oblige à dire que je suis de votre côté également. J'ai beau savoir pertinemment que ce n'est pas une solution, je n'ai pas encore trouvé le moyen sûr de briser cette chaîne qui me contraint jour après jour à refaire les mêmes gestes : un verre, une dose de rhum, deux doses de coca, et glou-glou, et glou-glou, et glou-glou. Les verres d'alcool n'ont rien à voir avec les boîtes de Pandore. Au fond, il n'y a jamais l' espoir. | |
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